L'Empire Des Ténèbres - 2ème partie.

En chemin elles interceptent l'irrésistible et alléchante odeur du termite bien gras et tout tendre : hummmmm !!!  




Les termites affamés, eux aussi, ont décidé de sortir mais pour finir de ronger la branche tombée à terre.




Et ils y vont de bon cœur.




On n'entre pas sur le chantier, interdit au public, sans montrer pattes blanches.




Et même à l'intérieur il faut se rabâcher.




On pénètre puis ressort de la termitière par les ouvertures pratiquées à sa base.




Au retour du boulot, on parcourt à l'aveuglette la cavité pour se faufiler ensuite dans le petit orifice par où l'on était sorti précédemment.




Et là encore il faut se présenter au garde qu'on peut quelques fois soudoyer.







Pour se faire admettre dans la salle du trône il faut à nouveau prononcer le fameux sésames.




Parfois ça change.

Les soldats nasutés, qui sont de redoutables tireurs de litres, heu... d'élite, disposent d'une sorte de passe droit avec leur giclée dissuasive de glue.




Quand on souhaite passer à plusieurs, en force, on peut tenter le mot de passe machiste.




Le soir venu, notamment après l'orage et quand le sol est détrempé, c'est l'heure du vol nuptial.




De gros soldats mandibulés forment un cercle défensif compact autour des imagos pour protéger leur sortie.

Les termites ont senti venir le raid des chasseresses et les imagos se sont précipitamment réfugiés dans
la cité après avoir avorté leur décollage. Le mur infranchissable des Macrotermes accuse impassiblement le
choc frontal des nombreux Magnans qui leur sont tombé dessus, mandibules grandes ouvertes.




Pendant que leurs sœurs affrontent les soldats protégeant cet accès à la forteresse, d'autres
fourmis tentent d'en faire le tour par la gauche dans l'espoir de trouver une autre entrée.




Les petits aident volontiers les plus grands, mais uniquement moralement.    Lol !




Dans le même temps certaines tentent plutôt de faire le mur, ce qui semble être de la triche vu qu'il s'agit de la maquette d'un jeu.










Le raid croise la 1ère piste des termites et, guidé par celle-ci, fonce tout droit vers la branche creuse.




Les premiers duels s'engagent. On en aperçoit 15 en allant du bas vers le haut de l'image.

Comme aux abords de la termitière il y a des tricheuses qui s'imaginent pouvoir sauter par dessus bord pour se
taper du termite gratos au petit déjeuner plutôt que de risquer sa cuticule en allant frapper à la porte de la branche.







Les moins courageuses préfèrent s'en prendre à plus petit que soi.




Et voilà que miss Dorylus se radine avec ses dames d'honneur et son escorte. Elle a flairé le bon tuyau en
s'imaginant établir son nouveau bivouac dans la termitière qui lui parait bien plus spacieuse et climatisée que
son ex croquembouche* de mariage dont elle n'a plus rien à faire, vu qu'elle est fécondée depuis longtemps.

En attendant que son armée fasse le ménage elle s'est planquée dans un coin, bien à l'abri des tirs ennemis.

Du côté de l'impressionnant barrage des soldats Macrotermes on cherche à s'impressionner mutuellement en grinçant des mandibules de toute part.







Ailleurs, les entrées de la forteresse sont moins protégées, et de terrifiantes guerrières usent de tout stratagème phéromonal pour forcer le passage.







On peut voir quelques fois des petits faire la nique à plus fort qu'eux.




Et les mieux armés, dans les deux camps, n'hésitent pas à s'échanger des politesses avant d'en découdre physiquement.




On cherche à décourager l'autre, notamment chez les fourmis qui se voient déjà remporter un duel face à un adversaire paraissant moins coriace.







Le cercle défensif des termites vient de subir de lourdes pertes : 7 tués contre 2 du côté des fourmis rouges.




Près de la piste menant à la branche morte l'autre entrée de la cité Macrotermes est ouverte suite au décès de son gardien.




La voie semble être à son tour dégagée au bout de ladite branche, mais quand un soldat meurt à son poste chez les termites un autre le remplace aussitôt !




Les combats sont durs et la 1ère blessée se présente à l'hôpital où l'on recolle les morceaux : soit une
patte ou une antenne, quand ce ne sont pas les deux à la fois, et plus rarement une tête ou un gastre .




Les mandibulés tués devant la 1ère entrée ont été remplacés par des nasutés qui s'apprêtent à scotcher les assaillantes sur place.




Les antennes des soldats nasutés, qui tirent au hasard, sont assez longues et leur permettent d'asperger leur cible avec précision.




Pendant que la résistance s'affaiblit dans le bois mort, et profitant de ce que les alentours de la termitière sont débarrassés de
toute menace ennemie, des renforts arrivent devant la 2ème entrée pour essayer de s'y engouffrer en masse. Mais, cette fois-ci,
c'est un adroit et dangereux soldat nasuté qui la garde et qui va vider sa poire à lavement sans ménager sa réserve de colle.




Qu'est-ce que je vous disais !?




Là nous assistons à l'encerclement de la branche creuse...




... puis à l'assaut de ses trois extrémités.







Les deux autres entrées du gigantesque édifice n'ont pas été visées par les fourmis nomades mais demeurent toutefois sous bonne garde.




Derrière la 1ère entrée, où la résistance faiblit, on reflue dans la cavité vers le nid où l'on se sentira plus en sécurité.




Et la 2ème n'est plus défendue que par deux valeureux nasutés dont le destin me paraît scellé.




La 1ère vient de céder et les furieuses guerrières s'y précipitent en nombre afin de mettre le siège à l'habitacle.




À l'extérieur, les fourmis commencent déjà à évacuer les corps des malheureux termites qui serviront de pitance aux larves.